Résumé : Introduction. L’objectif de cette étude était de déterminer les principales causes de décès des pathologies chirurgicales en Réanimation Polyvalente.
Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, portant sur les dossiers des patients hospitalisés pour des pathologies chirurgicales dans le
service de Réanimation polyvalente du CHU de Tambohobe Fianarantsoa pendant la période du 1er janvier 2015 au 30 juin 2016.
Résultats. Mille deux cent cinquante-six patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 36,45 avec des extrêmes de 15 à 92 ans. Parmi eux,
51,2% étaient de sexe féminin avec un sex-ratio de 0,95. Le taux de mortalité était de 6,8% (n = 85) et à prédominance masculine (n = 47, 55,3%). Quatre-vingtquatorze virgule un pourcent des patients décédés étaient venus en consultation après 48 heures du début de la symptomatologie avec un taux de mortalité très
élevé de 38,8% (RR= 4,32). Plus de la moitié des patients décédés (67,1%, n = 57) avaient un bas revenu familial. Le transport n’était pas médicalisé dans
96,5% des patients décédés.
Les principales causes de décès des pathologies chirurgicales étaient les affections neurochirurgicales (29,4%), les pathologies gynécologies obstétricales
(25,9%) et les pathologies chirurgicales viscérales et urologiques (23,5%). Les principales pathologies chirurgicales pourvoyeuses de mortalité étaient les brulures (33,3%, 2 décès sur 6 cas), les neurochirurgies (21,4%, 25 décès sur 92 cas), et les polytraumatismes (12,2%, 6 décès sur 49 cas).
Conclusion. Le retard de consultation constitue le facteur prédictif de mortalité en cas de pathologies chirurgicales en réanimation. Les principales
causes de décès étaient les pathologies neurochirurgicales, les pathologies gynécologies obstétricales et les pathologies chirurgicales viscérales et urologiques.
Les brulures, les pathologies neurochirurgicales et les polytraumatismes étaient les trois pathologies plus pourvoyeuses de décès.
Abstract : Introduction. The objective of this study was to determine the main causes of surgical related death in intensive care at Fianarantsoa.
Patients and methods. This is a retrospective descriptive study of all cases of death recorded among patients hospitalized for surgical pathologies in the multipurpose intensive care unit of the University Hospital of Fianarantsoa Tambohobe for eighteen from January 1st, 2015 to June 30th, 2016.
Results. One thousand two hundred and fifty-six patients were included in this study. The mean age was 36.45 with a range of 15-92 years old. Among them,
51.2% were female with a sex ratio of 0.95. The mortality rate was 6.8% (n = 85). Ninety-four percent of patients who died had come to hospital after 48 hours of
onset of symptoms with high mortality rate of 38.8%. More than half of those who died (67.1%, n = 57) had economic low resources. The transport was by public
or private means in 96.5% of patients who died but not by ambulances assisted by health care provider.
The main causes of death were operations for neurosurgical (cerebral) disorders (29.4%), obstetrical pathologies (25.9%) and surgical and urological pathologies
visceral (23.5%). They were represented by burnings (33.3%, 2 deaths of 6 cases), neurocranial trauma (21.4%, 25 deaths out of 92 cases) and polytrauma
(12.2%, 6 deaths 49 cases).
Conclusion. The consultation’s delay or arrival delay may predict high mortality rate in case of surgical pathologies in intensive care
