Auteur(s) : V.B. Razafindraibe, H. Rasataharifetra, A.D. Jonatana, L.H. Samison, A.H. Rakotoarijaona
Auteur correspondant : V.B. Razafindraibe
Mots-clés : Congrès; AGEM; 2021
Résumé : Introduction : L’ulcère gastroduodénal est une affection fréquente. L’hémorragie digestive haute représente la première complication de l’ulcère. Sa révélation est toujours spectaculaire et sa gravité repose sur l’état de choc hypovolemique associé.
Patients et méthode : Nous avons effectué une étude rétrospective et descriptive de 2 ans pendant la période 2018-2020 dans le service de chirurgie générale au CHU Analankininina Toamasina. Nous avions recruté tous les patients ayant une hémorragie digestive haute d’origine ulcéreuse. Le critère d’inclusion était les patients qui présentaient un état de choc hypovolemique.
Résultats : Nous avions répertorié 87 cas d’hémorragie digestive haute ; dont 40 cas d’origine ulcéreuse et 47 suite à une rupture de varice œsophagienne. Vingt-deux patients répondaient correctement à notre critère d’inclusion car 18 n’étaient pas en état de choc hypovolemique. L’âge moyen était de 51,36 ans, le sex ratio était de 6,33 à prédominance masculine. Tous les patients ont eu une mesure de réanimation et une transfusion. 72,73% des patients ont été traités médicalement et 27,27% nécessitaient une intervention chirurgicale d’urgence. Une gastrotomie suivie d’une suture hémostatique était effectuée dans 22,73% des patients Le geste chirurgical d’hémostase était une suture en X. La durée d’hospitalisation moyenne était de 7.95 jours et l’évolution était favorable dans 81,82%.
Conclusion : Nous pouvons constater la gravité de cette affection. En absence de matériel d’endoscopie, la chirurgie d’hémostase reste le seul traitement efficace devant une hémorragie d’origine ulcéreuse cataclysmique en complément des mesures de réanimation.