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Coût de la prise en charge des fractures de l’extrémité supérieure du fémur à l’Hôpital Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Antananarivo

2015;5(3)/ 640-643. https://doi.org/10.62606/RMMao00174.2

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  • Auteur(s) : N.S. Ratsimbazafy (1), M.A. Rakotovao (2)*, J. Mamy Ben (3), G.D. Solofomalala (3), H.J.C. Razafimahandry (3), J.D.M. Rakotomanga (4)
  • Auteur correspondant : M.A. Rakotovao (lyanicet@yahoo.fr)
  • Mots-clés : fracture, extrémité supérieur du fémur, coût, Antananarivo
  • Résumé : Introduction. L’objectif de cette étude est d’estimer la fréquence hospitalière et le coût de la prise en charge chirurgicale des fractures de l’extrémité supérieur du fémur dans notre service. Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude transversale. Ont été inclus dans cette étude les patients opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur allant du mois de janvier 2011 au mois de décembre 2014. Résultats. Au total, 28 patients ont été recrutés. Une hémiarthroplastie a été réalisée pour 18% des patients et une ostéosynthèse pour 82% des patients. L’âge médian des patients est de 61 ans avec des extrêmes allant de 34 ans à 95 ans. La dépense moyenne a été de 1 092 000 Ariary par patient, soit 303 euros. Près de la moitié, soit 40% des patients ont assuré à eux seuls la dépense inhérente à l‘intervention et le reste a reçu une aide de leur famille. Parmi les patients qui ont assuré seul leurs dépenses, 63,63% des patients ont eu recours à un prêt bancaire, 9,1% des patients ont eu recours à une créance avec hypothèque et 27,27% des patients ont été obligés de vendre un bien immobilier. Conclusion. Le coût considérable de la prise en charge d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur oblige les patients à effectuer des dépenses catastrophiques pour leur santé, qui leur ont conduit à leur ruine. Un système de financement de soins permet d’assurer une prise en charge équitable à la population.
  • Abstract : The aim of this cross-sectional study is to estimate hospital frequency and the cost of surgical management of fractures of the proximal femur. Patients and methods. Patients undergoing a fracture of proximal femur are included from January 2011 to December 2014. Results. A total of 28 patients were recruited. Hemiarthroplasty was performed for 18% of patients and osteosynthesis for 82% of patients. Median of age was 61 years old. The average of expenditure was € 303 per patient. Nearly half, or 40% of patients have assured themselves the expenses inherent to the intervention and the rest received support from their families. Among patients who ensured only their expenses, 63.63% of patients used a bank loan, 9.1% of patients used a debt with mortgage and 27.27% of patients were forced to sell a property. Conclusion. The considerable cost of the treatment of a fracture of the proximal femur forces patients to make catastrophic expenditures for health, which led them to ruin. A care financing system ensuring equitable care to the population is needed.