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Lithiase du haut appareil urinaire : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques dans la région de Thiès, Sénégal

2015;5(1)/ 520-525. https://doi.org/10.62606/RMMao00139

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  • Auteur(s) : Y. Diallo (1)*, S.C. Kouka (1), R. Kane (2), A.A. Dia (1), Z. Charara (1), A. Ndiaye (2), A. Diamé (1), C. Sylla (1)
  • Auteur correspondant : Y. Diallo (yorodiallo@hotmail.com)
  • Mots-clés : lithiase, haut appareil urinaire, lithotripsie extra-corporelle, néphrolithotomie
  • Résumé : ntroduction. Le but du travail est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des lithiases du haut appareil urinaire au niveau de la région de Thiès. Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective, concernant les patients pris en charge pour une lithiase du HAU entre janvier 2008 et décembre 2012, dans les services d’urologie du centre hospitalier de Thiès et de l’Hôpital Saint Jean de Dieu. Résultats. Pendant la période d’étude, 52 (18,42%) patients présentaient une lithiase du haut appareil urinaire sur un total de 282 cas de lithiase urinaire. L’âge de nos patients était de 42,7 ± 5,20 ans. Le sexe ratio était de 1,7. Le délai de consultation variait de 6 mois à 5 ans. Des complications à type de pyonéphrose ou d’insuffisance rénale chronique ont été retrouvées chacune chez 13,5% (n=7) des patients. Sur les 42 patients opérés, la néphrolithotomie seule était le traitement chirurgical le plus fréquemment effectué avec 52% (n=22) des cas. Une néphrectomie a été réalisée chez 10% (n =4) des patients. La lithotripsie extra-corporelle a été réalisée chez 10 patients de notre série. L’aspect macroscopique des calculs était dans la majorité noirâtre, spiculée et de taille comprise entre 0,5 et 3 cm. Nous avons recensé 11,9% (n=5) de calculs coralliformes. Les suites opératoires ont été simples dans 80,9 % (n=34) des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 7 jours. Conclusion. La prise en charge doit aussi bien prendre en charge les aspects cliniques mais également les facteurs de la lithogenèse. Les structureshospitalières doivent relever leur plateau technique pour une meilleure prise en charge des lithiases urinaires.
  • Abstract : Introduction. The aim of this workis to study the epidemiological, clinical and therapeutic aspects of the upper urinary tract calculi in the region of Thiès. Patients and methods. This is a retrospective study on patients cared for stones of HAU between January 2008 and December 2012, the Urology services in hospital regional and Saint Jean de Dieu. Results. During the study period, a total of 282 cases of urolithiasis, 52 (18.42%) patients had upper urinary tract calculi. The age of our patients was 42.7±5.20 years. The sex ratio was 1.7. The consultation period ranged from 6 months to 5 years. Of complications such as pyonephrosis or chronic renal failure were each found in 13.5 % (n=7) of patients. Of the 42 patients, the surgical nephrolithotomy alone was the most common treatment performed with 52% (n=22) of cases. A nephrectomy was performed in 10 % (n=4) patients. Extracorporeal lithotripsy was performed in 10 patients in our series. The macroscopic appearance was in the calculations blackish majority spiculated and between 0.5 and 3 cm size. Wewere 11.9 % (n=5) of staghorn calculi. The postoperative course was un event ful in 80.9 % (n=34) of cases. The average hospital stay was 7 days. Conclusion. The management must both support the clinical aspects but also the factors of stone formation. Some hospital structures have their reliever adequate technical facilities for treatment of calculi of theurinary tract.